1er Cours d'Histoire!

La journée avait été longue et je n'en pouvais plus! Pourtant je n'avais fait que la moitier du boulot. Une tonne de fiche de renseignement étaient disposés de part et d'autres de mon bureau et certaines de mes rencontres m'avais choqué pour la plupart. Le soleil c'était couché depuis plusieurs heures maintenant. Et le ciel nocturne avait fait son apparition. Reine lune et ses soufifres étoiles brillaient. Je distribuais mes copies pour la 1001ème fois.

"-C'est mon boulot, je ne dois pas m'endormir!"

Pendant que je m'encourageais à ne pas quitté ma salle de cours, la sonnerie retentit. Les élèves entrèrent, une aura sombre les accompagnait. Les démons se comportaient pour la plupart comme des délinquant humain, les vampires eux étaient plus les representant de la haute noblesse! Je remarquais une place vide, un élève devait-être en retard.

"-Bienvenue à vous, je suis Akira Toshiba et je serrais votre professeur d'Histoire cette années!"

Des soupirs et des ricannement se firent entendre.

"-Le cours d'Histoire que vous aurez n'a rien avoir avec l'histoire que les humains étudient, l'histoire que vous avez tous ou du moins la plupart vécu!"

Ils restèrent tous silencieux et la plupart sembaient intéressé. Je souris, de mon sourire le plus sinistre.

"-Devant chacun de vous j'ai disposé une feuille que vous devez remplir et me rendre. Si vous avez la moindre question n'hésitez pas!"

Chaque élèves attrapèrent leur feuille et la lire: "Fiche de renseignement", "nom", "prenom", "âge", "dernière adresse connue" et "problème quelqu'il soit".

La sonnerie retentit et tous les élèves se rendaient à leurs cours.
J'étais encore dans la grande cour et la lune brillait d'une lueur écarlate. J'étais comme hypnotisé et je ne m'aperçu du vide qui m'entourer que lorsque la seconde sonnerie retentit. Ce fut pour moi comme un choc qui me sorti de ma transe. Je me mit à courir dans les couloirs à la recherche de la salle d'Histoire. Je ne l'a trouvé nulle part et au fond de moi je fis le voeu que tous cela n'ai pas existé. J'entendis une voix:

"-Deuxième porte à droite."

Je me dirigeais par la et je vis une élève de ma classe. C'était la dernière à entrer et elle allait fermé la porte dérrière elle. À se moment précis le temps se figea et j'en profitais pour rejoindre la porte. Le temps reprit son court et j'avais réussi à arriver à l'heure. Mais cette voix qui m'avait aidé, elle resemblait étrangement à la sienne.

"-Bienvenue à vous je suis Akira Toshiba et je serrais votre professeur d'Histoire cette année!"

Cette voix il me sembla l'avoir déjà...
Je pouffais de rire lorsque la mémoire me revint puis me souvenant aussi de la densité de son aura ténèbreuse je m'arrêtais aussitôt.

"-Le cours d'Histoire que vous aurez n'a rien avoir avec l'histoire que les humains étudient, l'histoire que vous avez tous ou du moins la plupart vécu!"

Peu importe l'histoire qu'il m'enseignerait elle me serra inconnue. Être amnésique c'est pas cool.

"-Devant chacun de vous j'ai disposé une feuille que vous devez remplir et me rendre. Si vous avez la moindre question n'hésiter pas!"

Fiche de renseignement

Nom: Aucune idée
Prenom: Antanasia
Âge: 15 ans...je crois, c'est pas sûr.
Adresse la plus recente: Aucune idée
Problème:Vous êtes pas très fort si vous n'avez pas compris.

Une fois compléter je déposais la feuille sur son bureau et quittais la classe.

Ce jour là c'était mon premier cours d'histoire, pourtant je connaissais déjà le professeur car c'était lui qui organisait le cours optionnel auquel je participais. Je mis mon oeuf blanc et bleu dans un sac comme il m'avait été conseillé de faire et me rendit au cours. J'avais plutôt hâte de me rendre au cours pas pour l'histoire, qui était une matière que je trouvais ennuyante à mourir mais j'avais des questions à poser au professeur à propos de mon oeuf ou plutôt de la créature qui allait en sortir.

J'arrivais au cours à l'heure affichant un stupide sourire. Je pris une fiche de renseignement et commença à la remplir. J'y mis mon nom, mon prénom et mon âge puis je m'arrêta à la case où il fallait mettre la dernière adresse connue. Avant de venir à l'internat je vivais seule dans une villa qui ne m'appartenais plus maintenant. je ne voyais pas l'intérêt de cette question. Puisque je trouvais la question stupide je décida d'y répondre bêtement et j'écrivis l'adresse de l'internat Ichibi. Je n'écrivis rien dans la case problème.

J'alla mettre ma feuille sur le bureau du professeur et tout en continuant à sourire faussement je commençais à lui poser mes questions.

-Monsieur, hier vous m'aviez dit que je pourrais vous poser mes questions à la fin d'un cours c'est donc ce que je vais faire. J'aimerais en savoir plus sur les phoenix, comme ils sont en feu on ne peut pas les toucher ? J'aimerais aussi savoir si l'un de nous à un dragon où va t-il le mettre ? Je croyais que les dragons étaient des créatures immenses.

En attendant des réponses, je me demandais alors comment Monsieur Toshiba avait-il obtenu les billes qu'il nous avait fait piocher.

Je m'étais assis face à mon burreau, les jambes croisé. J'observais mes élèves qui griffonaient sur leurs fiches de renseignement. Chacune de leurs pensées m'amusaient. L'un d'eux, une jeune fille extrèmemt pâle vint déposé sa fiche sur mon burreau. Il me semblait la connaitre mais je ne voyais pas qui cela pouvait-être. Ces pensés étaient d'un tel négatif que j'en avais des maux de tête. Amnésique, elle était amnésique, intéressant vraiment très intéressant. Je continuais d'observé mes élèves et j'avoue que la chaise vide m'énervé un peu. Comment pouvait-on séché les...non je n'ai rien dit.

Une seconde élève vint m'apporté sa copie. Décidement la night-class était composé de nombreuse demoiselles. Et celle qui arrivait ne m'était pas inconnue. Elle me rendit sa copie et chacune de ses pensés fusa. Je me retenais d'éclatais de rire au passage " question stupide". Enfin quelqu'un qui a remarqué, après tout cette fiche est la pour que je ne fasse pas cours aujourd'hui. Je souris, je connaisais cette fille pour sa manie de poser des questions et elle ne tarda pas à la poser.

"- Monsieur, hier vous m'aviez dit que je pourrais vous poser mes questions à la fin d'un cours c'est donc ce que je vais faire. J'aimerais en savoir plus sur les phoenix, comme ils sont en feu on ne peut pas les toucher? J'aimerais aussi savoir si l'un de nous à un dragon où va t-il le mettre? Je croyais que les dragons étaient des créatures immenses."

Oui, elle avait vraiment l'art et la manière de poser les questions. Sans compter que son esprit analysait vraiment chaque chose. À ce rythme je ne m'en sortirais pas mais se faux sourire faisait tellement vrai que même sachant qu'il était faux j'avais envie de lui répondre.

"-Et bien vois-tu les phoenix sont des créatures légendaire dont le plumage n'est qu'un mirage. C'est à dire que les flemmes et la chaleur n'existe que dans l'esprit. Plus le lien entre le phoenix et son posseseur est puissant et plus se mirage perd de son intensité. Il devient alors possible au posseseur de monter son phoenix. Mais le plus important reste la cérémonie de marquage mais nous verrons cela la semaine prochaine. Pour la taille des famillier je vous l'expliquerez aussi la semaine prochaine. Vous aurez même droit à un exemple très démonstratif."

Elle resta à me fixer un instant et je me demandais si elle allait me poser la question qui lui tarauder l'esprit depuis un moment. Je n'avais pas grand chose à faire alors je lui répondit avant quelle ne pose la question.

"-La provenance de ses billes est un secret entre moi et la directrice."

J'écoutais attentivement le professeur Toshiba quand il répondit à mes questions. Son histoire de cérémonie de marquage m'intéressa aussi tout comme celle son exemple très démonstratif. Je soupçonnais alors que son exemple soit en réalité son propre familier mais ce n'était qu'une hypothèse quoi qu'il avait l'air de bien s'y connaitre en familier et je ne voyais pas pourquoi il se serait privé d'en avoir un. Je verrais bien la semaine prochaine...mais je n'étais vraiment pas patiente surtout pour une vampire d'où ma manie à poser tout le temps des questions. Ce qui ne plaisait pas souvent à mes interlocuteurs c'est pourquoi j'avais prit l'habitude de sourire faussement à chaque fois que je m'adressais à quelqu'un, surtout si c'était pour demander quelque chose.

C'est au moment où j'allais me décider à poser une autre question que le sensei me dit :

"-La provenance de ses billes est un secret entre moi et la directrice."

Je me forçais pour continué à sourire tout en le dévisageant. C'était la seconde fois en deux jours qu'il répondait à l'une de mes questions alors que je ne lui avais pas encore posé. J'avais été très étonné la première fois mais celle ci j'étais pratiquement certaine que ça ne pouvait pas être une simple coïncidence. Comment pourrait-il savoir à quoi j'étais en train de penser ? C'était impossible, c'était comme s'il lisait dans mes pensées. Je m'arrêtais sur cette nouvelle hypothèse, comment pourrait-il lire dans mes pensées ? Après tout je n'avais aucune idée de ce qu'il était. Je savais seulement qu'il n'était ni humain ni vampire.

Je me dis alors que le seul moyen de savoir s'il pouvait vraiment lire dans mes pensées étaient de le tester, mais comment ? En tout cas s'il pouvait vraiment lire dans mes pensées il devait bien s'amuser à me voir cogiter comme ça. Je commençais à me demander si je ne devenais pas paranoïaque à croire que quelqu'un pouvait lire dans mon esprit. J'arrêtais de le dévisager et cette fois je fis un vrai sourire amusé et moqueur.

-Mais enfin monsieur Toshiba, pourquoi me dites-vous ceci ? Je ne vous ai pas posé la question. Vous êtes sure que tout va bien ? Si vous avez besoin vous devriez peut être aller à l'infirmerie.

J'observais mon élève, elle avait vraiment la manie de poser des questions. Je trouvais cela très divertissant contrairement aux autres interlocuteurs quelle avait put avoir. Oui, elle était vraiment amusante même si je ne comprenais pas pourquoi elle se forçait à sourire. Son esprit était vraiment intéressant toujours à se poser des questions, à envisager les réponses possible et parfois même plausible. Elle avait souvent les réponses à ses questions et j'avoue que cela me plaisait énormément. Une chose m'interpella, elle ne semblait pas avoir cerné ma race. Je n'étais ni vampire, ni humain. Je lui aurais donner la réponse avec plaisir si elle n'avait pas commencé à se poser des questions sur la lecture des pensées. Elle voulait me piégé, moi le deux cent treizième prince des enfers! Voilà qui semblait être un défi intéressant et j'étais prêt à le relever.

"-Mais enfin monsieur Toshiba, pourquoi me dîtes-vous ceci? Je ne vous ai pas posé la question. Vous êtes sure que tout va bien? Si vous avez besoin vous devriez peut être aller à l'infirmerie."

Je savais pertinement quelle allait finir par découvrir se pouvoir, mon pouvoir préféré. Mais que voulez vous je suis le Démon de prof et il est possible que même si se n'ai qu'une fraction de seconde j'arrive à la convaincre quelle est paranoïaque.

"-Sakurazaki de quoi parlez vous? Je n'ai rien dit."

Je deposais ma main sur son front l'air inquiet.

"-Tu n'a pourtant pas de fièvre. Tu devrais retourner dans ta chambre. Le cours est presque terminer, je passerais à l'infirmerie te prendre des médicaments et je te les apporterais."

Prenant son exemple je lui offrit mon plus beau faux sourire rassurant. Au fond de moi j'éssayé de ne pas m'écrouler de rire. Si elle ne comprenait pas d'elle même je lui expliquerais on lui portant ses médicaments, elle avait une légère fièvre qui commençait. Certainement à force de réfléchir.

En voyant sa réaction je me forçais à continuer de sourire. Lui aussi était en train de sourire faussement, il avait sans doute remarqué ma manie à tout le temps faire de faux sourires. Mais ce qu'il ne savait pas et ne saurait pas c'était pourquoi je faisais cela. Si je souriais tout le temps ainsi c'était en réalité pour cacher mes émotions. Ma tristesse d'être si seule et ma haine envers les autres et moi même. C'est pourquoi je souriais, mon sourire était comme un masque, grâce à lui les gens ne savaient jamais ce que je pensais. C'était une sorte de protection, et puis avec un sourire on obtenait bien plus facilement les choses. Et m*rd* ! Pourquoi fallait-il que je pense à ça maintenant ! Si jamais cet idiot peut lit vraiment dans les pensées il allait le savoir maintenant et il doit vraiment bien s'amuser. Mais je deviens parano c'est impossible ! Pendant un instant mon "masque" disparut dévoilant mon véritable visage, montrant mon air confus dès que je m'en rendis compte je recommença à sourire aussitôt camouflant à nouveau ma véritable expression.

J'arriva rapidement à la solution qu'il y avait deux possibilités :

-la première : Akira Toshiba pouvait bien lire dans mes pensées et essayait de me manipuler afin que je crois que je sois malade,

-la seconde : je devenais folle ou j'étais malade.

Je penchais plutôt pour la première option, de plus si Toshiba n'avait rien à cacher pourquoi mentait-il en disant qu'il n'avait rien dit ? Il jouait avec moi et devait bien s'amuser c'était sans doute pour ça qu'il avait l'air d'aussi bonne humeur.

-Si je n'ai pas de fièvre pourquoi voulez vous m'apporter des médicaments ? Enfin faites ce que vous voulez après tout...

C'est alors que je porta la main à mon front et me rendit compte qu'il était réellement chaud.

J'étais un peu triste qu'elle ai remarqué que mon sourire était faux. Mais le flot de pensées qui me submergea par la suite me surpris et je me souvins d'un jeune vampire qui se comportait exactement pareil. Lui aussi souriait pour cacher ses émotions. Et si j'avais bien retenu quelque chose de son histoire c'était bien que cela ne servait à rien. La solitude, la haine sont autant de sentiment qui consument jusqu'à vous rendre fou ou pire vous tuer. Et là j'en avais des exemples entre ma mère suicidaire et mon père dégénéré. C'est sûre que personne n'auraient jamais pu découvrir la vérité, personne sauf moi. C'était déjà trop tard lorsqu'elle se rendit compte de la possibilité que je puis-ce entendre ses pensées, j'avais déjà tout enregistrer et je m'étais fixé pour but de faire apparaitre un véritable sourire sur son visage.

"-Si je n'ai pas de fièvre pourquoi voulez vous m'apporter des médicaments? Enfin faîtes ce que vous voulez après tout..."

Elle porta sa main à son front et remarqua sa fièvre. Je poussais un soupir j'avais poussé ma blague un peu loin. Cette fois ci je lui offrit mon plus beau sourire et lui donnant une tape sur la tête je lui répondit:

"-C'est vrai que tu n'as pratiquement pas de fièvre mais il vaut mieux soigner cela avant que sa n'empire."

Il me sourit encore une foie cette fois si je ne vis rien de faux dans son sourire, il avait l'air sincère si c'était un faux sourire il était vraiment bien fait.

"-C'est vrai que tu n'as pratiquement pas de fièvre mais il vaut mieux soigner cela avant que sa n'empire."

Je ne comprenais plus rien il me disait que je n'avais pas de fièvre mais qu'il fallait que je prenne des médicaments puis que j'avais un peu de fièvre. Je décidais de ne pas chercher à comprendre, une chose était sûre j'avais un peu de fièvre et sur ce point là il ne mentait pas.

-Vous devez avoir raison...

Je soupirais, cette histoire de fièvre m'avait fait oublié le fait qu'il y avait beaucoup de chance que le professeur d'histoire puisse lire dans les pensées. Ne sachant toujours pas comment en être sûre je finis par me résoudre à lui posé directement la question, d'une manière un peu détournée. Je vérifié que personne d'autre ne soit assez près pour entendre ma question.

-Professeur Toshiba ? Vous êtes quoi, demandais-je en essayant d'avoir une expression la plus neutre possible.

Ses pensées étaient très flou, elle ne semblait pas avoir saisie tout ce que je lui avais dit. Pourtant il me semblait que cela était clair. Je lui avais d'abord dit qu'elle avait de la fièvre et donc qu'elle devait prendre des médicaments. Puis elle m'avait répondu qu'elle n'en avait pas et c'était par la suite rendu compte que son front était brûlant. Et pour lui éviter d'être gêné par ses propos je lui ai dit qu'elle n'ont avais presque pas. C'est à dire juste assez pour être fièvreuse mais pas assez pour le remarquer. Je fermais les yeux là dessus, peu de personne pouvaient me comprendre. Elle repensa au fait que je puisse lire dans les pensée ou pas. Et elle se résoud enfin à me poser la question. Ce n'était pas trop tôt, si elle avait commencer par là on n'en serrait pas arriver là mais bon mettons sa sur le compte de la jeunesse.

"-Professeur Toshiba? Vous êtes quoi?"

Je la regardais, une partie de moi voulait encore s'amuser et répondre "je suis un professeur" ou un truc du genre mais je me résolu à le dire même si sa m'énerver un peu. Je suis un prince démoniaque et personne ne peu deviner que je suis un démon.

"-Et bien, sortont"

Nous sortîmes dans le couloir. Il faisait nuit, je me plaçais dos à la fenêtre d'ou provenait un rayonnement lunaire.

"-Regarde bien car c'est la seule fois que je le ferais, du moins de mon plein gré. Et n'oublie pas, pas un mot sur cela et à personne."

Je me concentrais sur les ténèbres. Je recherchais la souffrance, la peine et la haine que je ressentais au fond de moi. Mon aura négative commença à apparaitre, elle m'envellopa et me métamorphosa. Les ténèbres pénétrèrent mes cheveux et mes vêtements les rendant noir. Mes yeux s'illuminèrent d'une étincelle doré. Des ailes noir aux contours rouge me poussèrent sur le dos. Et ma conscience "humaine" sombra dans le néant laissant apparaitre mon démon intérieur.

"-Ce que je suis? Et bien je suis...un démon."

J'espérais juste qu'elle ne s'enfuirait pas en hurlant. Mais c'était une vampire donc sa devrait bien se passer.

Je fus étonnée quand le professeur m'invita à le suivre hors de la salle de classe. J'avais beau avoir finit par lui poser directement la question je ne m'attendais pas à une vrai réponse. Je le suivis dans le couloir et le regardait pendant qu'il se mettait dos à une fenêtre. Je le regardais intriguée, me demandant ce qu'il cherchait à faire.

"-Regarde bien car c'est la seule fois que je le ferais, du moins de mon plein gré. Et n'oublie pas, pas un mot sur cela et à personne."

J'allais lui répondre que oui mis au moment où j'ouvris la bouche je vis que ses cheveux et ses vêtements s'assombrissaient pour devenir noirs. J'observais la métamorphose sans rien dire. Je ne pus m'empêcher de reculer d'un pas quand ses yeux s'illuminèrent et que des ailes lui poussèrent dans le dos. Je n'eu même pas le temps de me demander ce qu'il était qu'il répondit à la question.

"-Ce que je suis? Et bien je suis...un démon."

Un démon ? Je n'en avais jamais rencontré auparavant. Je me demandais s'il devenait dangereux sous cette forme comme les vampires quand ils voient du sang mais je ne lui posais pas la question. Je me dis que le fait de pouvoir lire dans les pensées des autres étaient peut être un pouvoir spécifique aux démons ou peut être seulement à lui. En tout cas maintenant j'étais pratiquement sûre qu'il pouvait lire dans les pensées.

-Donc j'avais raison, vous pouvez bien lire dans les pensées n'est ce pas ?

Comme je ne pouvais jamais poser une seule question à la fois je lui en posais une deuxième avant qu'il n'est eu le temps de répondre.

-Vous utilisez souvent cette forme ?

Je fus soulagé de voir que sa seule réaction fut l'étonnement. Elle se contenta de reculer d'un pas. J'étais aussi heureux de voir qu'elle n'avait jamais rencontrer de démon, cela expliquer pourquoi elle n'avait pas découvert ce que j'étais. Elle se demanda ensuite si sous cette forme j'étais dangereux, je m'apprêtais à lui répondre lorsqu'elle enchaina avec deux questions.

"-Donc j'avais raison, vous pouvez bien lire dans les pensées n'est-ce pas?"

puis elle enchaina:

"-Vous utilisez souvent cette forme?"

Je l'observais d'un oeil mauvais, mon aura maléfique ne cessée d'augmenter et j'avais du mal à contenir mon envie de destruction. Je fermais les yeux un moment et pris une profonde inspiration.

"-En effet je peux lire dans les pensées mais pas seulement. Seul certains démons peuvent utiliser se pouvoirs, deux cents treize démons pour être exacte."

J'eu un sourire en y repensant. Une douleur fulgurante me frappa en plein coeur. Je ne pouvais plus rester sous cette forme. Je fermais les yeux pour la seconde fois et me concentrais sur les bons sentiments que je resentais. Je repris rapidement mon apparence normale si je puis dire.

"-No..non, prendre cette ap...apparence dans le monde des humains est ext...extrèmement dangereuse pour les pe...personnes de mon rangs et mort..mortelle pour les autres."

J'avais du mal à respirer, je reculais et me retint contre le rebord de la fenêtre. Je n'aurais pas du aller jusque là pour lui répondre mais que voulez vous c'est tout moi. J'avais repris un rythme cardiaque régulier, pour un démon. Je la fixais droit dans les yeux, il n'était plus question de s'amuser et je lui demandais le plus sérieusement possible:

"-Et maintenant que compte tu faire?"

J'étais la pour protèger quelqu'un, si jamais mes pouvoirs étaient révéler je risquais d'avoir comme qui dirait de gros problèmes.

Je fus encore plus étonnée qu'il réponde à ma question. Je me dis que si je lui avais posé directement il m'aurait peut être répondu et ça m'aurait évité de croire que je devenais folle. Quoi qu'il ne me l'aurait peut être pas dit directement. Je me demandais comment il pouvait connaitre le nombre exacte de démons qui pouvaient lire dans les pensées. Puis il répondit à ma deuxième question.

"-No..non, prendre cette ap...apparence dans le monde des humains est ext...extrèmement dangereuse pour les pe...personnes de mon rangs et mort..mortelle pour les autres."

Les personnes de son rang ? Et seulement deux cent treize démons capable de lire dans les pensées. Personnellement je trouvais que cela faisait beaucoup mais comme il avait dit seulement il devait y avoir beaucoup plus de démons que je pensais. Avec ces deux phrases je compris que Akira Toshiba devait être quelqu'un d'important. Je me demandais alors pourquoi il restait à l'académie en tant que professeur. J'étais en train de réfléchir quand il recula et se retint contre le rebord de la fenêtre puis il me regarda dans les yeux et me posa une question avec un air sérieux inhabituel.

"-Et maintenant que compte tu faire?"

Je ne compris pas très bien la question de quoi parlait-il ? Voulait-il savoir si j'allais dire qu'elle était sa véritable apparence et son pouvoir ?

-C'est ça que vous voulez savoir, demandais-je sans prendre la peine de répéter mes pensées puisqu'il pouvait les entendre. Sans attendre de réponse je répondis à sa question.

-Pourquoi le dirais-je à quelqu'un ? Je ne vois aucune raison de faire. Je connais en partie votre secret et vous le mien.

J'avais dit en partie parce que je supposais qu'il ne m'avait pas tout dit, quand à moi se n'était pas vraiment un secret mais il savait que mes sourires étaient faux et savait à quoi je pensais mais en même tant il le conaissait les pensées de tout le monde.

Elle ne semblait pas très bien comprendre au début mais finis par répondre à ma question.

"-Pourquoi le dirais-je à quelqu'un? Je ne vois aucune raison de le faire. Je connais en partie votre secret et vous le mien."

Sa faculté d'analyse était impressionante. Mais elle était loin de se douter que mon véritable secret n'avait rien avoir avec mes pouvoirs. Je me detendis un peu et souris. Contrairement à ma jeune élève mes sourires étaient tous sincére et comme elle il m'arrivait souvent de sourire voir tous le temps. J'avais récupéré de ma transformation, je m'écartais donc de la fenêtre.

"-J'en suis heureux, surtout que sa m'aurais fait de la peine de t'éffacer la mémoire après tout tu es mon élève préféré dans la night class. Oui, je peux aussi faire sa."

Je soupirais en y repensant il me serrait extrèmement facile de découvrir ses véritable secrets. Ici tous le monde a un secret que se soit la directrice ou un simple humain. Ne jamais véritablement sourire était sans doute l'effet d'un terrible passé ou d'un secret inavouable.

"-Bien oublions cela! Si jamais tu as encore des questions tu peux me trouver en salle des profs ou dans la grande cours. Maintenant tu devrais y aller."

J'espérais qu'elle tiendrait parole, je ne tuais jamais mes ennemie mais ils pouvaient perdre toute traces de leurs existences. Mais qui sais peut-être deviendra t-elle une alliée contre son ennemie. Comment avais-je pu accepté de servir de garde, franchement.

"-Ah oui avant que je n'oubli, je ne l'avais pas dit lors du cours mais les familliers parle par pensée sauf le lion aillé mais si tu veux que ton famillier parle lorsqu'il éclorera tu devrais lui parler. Fait en sorte qu'il retienne et mémorise un max de vocabulaires, ok."

J'avais radicallement changer de sujet mais après tout elle était venu pour cela au début. Cette journée fus longue et dans un peu plus de deux heures nous serions dimanche.

"-J'en suis heureux, surtout que sa m'aurais fait de la peine de t'éffacer la mémoire après tout tu es mon élève préféré dans la night class. Oui, je peux aussi faire sa."

Apparemment ma réponse lui avait convenu. J'en fus encore plus soulagée quand il me dit qu'il aurait put m'effacer la mémoire. Je me demandais si cela aussi était un autre de ses pouvoirs. En tout cas si c'était le cas il avait vraiment de très puissants pouvoirs.

"-Ah oui avant que je n'oubli, je ne l'avais pas dit lors du cours mais les familliers parle par pensée sauf le lion aillé mais si tu veux que ton famillier parle lorsqu'il éclorera tu devrais lui parler. Fait en sorte qu'il retienne et mémorise un max de vocabulaires, ok."

Je fus étonnée par le changement de sujet soudain mais ceci m'intéressa aussi. Après tout au début j'étais venu au sujet des familiers. Je me dis que la communication par pensée devait être vraiment pratique, le familier était un peu comme un confident et personne ne pouvait savoir ce que l'on se disait... enfin personne qui ne puisse lire dans les pensées bien sûr... En tout cas je pourrais forcément communiquer par pensée avec le mien puisque d'après ce que j'avais comprit les lions ailés ne naissaient pas dans les oeufs. Par contre il faudra que je lui apprenne à parler, j'espérais que ça ne serait pas trop compliqué.

-D'accord j'y penserais, merci pour vos conseils, au revoir.

Tout en lui disant au revoir je souris, je n'avais pas fait exprès de faire ce sourire. C'était venu tout seul, moi même je ne savais pas si c'était un vrai ou un faux sourire, surement un peu des deux...

"-D'accord j'y penserais, merci pour vos conseil."

Tout en parlant elle me sourit. De vu je trouvais son sourire plus vrai. Et lorsque j'entendis ses pensées je me surpris à penser que c'était peut-être les premiers pas à la réconcilliation de ma jeune élève avec le véritable sourire. Je me retournais et entrais en classe. Mon sceau avait marché, aucun élève n'avait remarqué que le temps avait été ralenti. Je retournais m'asseoir et attrapais les deux fiches que j'avais récupéré dans cette classe. Un des prenom m'interpella "Antanasia" comme un vieux souvenir, très vieux souvenir. Je fermais les yeux et soupirais. Chaque chose arrivera tôt ou tard mais une chose m'inquiétais, qui était ses personnes qui voulaient nous éliminer?