L'étrange membre du personelle (PV:Shuko)

Cela faisait si peu de temps que j’avais récupéré une forme humaine, Je suis toujours sous le choc de la chose… Jamais si on m’avait dit un jours que mon maître réussirais un tel tour de force, je ne l’aurais crus. À son âge, il n’aurait pas du réussir ceci et pourtant… Me voilà maintenant de nouveau dans mon corps qui fut auparavant. Je ne sais trop pourquoi, mais cette image réelle de moi m’insupporte plus que celle du jouet. Je me sens retourner dans cette vieille phase de moi qui m’a détruit. Je venais d’entrée dans le bâtiment, le même où mon maître étudiait et ou moi je venais travailler pour mieux le surveiller. En vue de mes études et mes connaissances d’antan, j’ai pris un poste pressant selon la directrice à combler et elle fut ravis qu’une personne s’offre à le prendre. Je portais des vêtements complètement noir et je mis par dessus le sarrau blanc médicale qui retombais jusqu’aux genoux. À mon cou je portais le stéthoscope et dans mes poches divers outils utilitaire. J’avais pris mes longs cheveux et les avaient attachés en un queue de cheval bien simple qui retombais mollement sur ma nuque. Mon aspect était toujours du moins, pour celle d’un médecin terrifiante. J’avais donc plaisanter à mon embauche sur le fait que cela pousserais les étudiants à moins se blesser pour éviter de venir.

Je rentrais dans ma place de travaille, les choses étaient bien ranger et je me sentais déjà à l’aise dans ce nouveau milieu. Je me sentais étrange, de pouvoir toucher aux choses et les toucher de nouveau. Soudain, je m’arrêtais devant un miroir, je regardais mon reflet un moment en restant silencieux. Je pris entre mes doigts l’élastique pour laisser ma tignasse retomber libre sur mes épaules en laissant couler un soupire. Je ressemblais toujours à ce tueur non? On frappa à ma porte. Je me retournais vers celle-ci et une jeune fille entra. Par l’odeur je savais dire qu’elle était humaine, elle arrêta net en me voyant n’étant pas certaine. Je lui fit alors un sourire charmant et elle rougit un peu, je l’invitais d’un signe de main à s’asseoir et elle me dit que sont genou lui brûlait. Rien de grave… Une coupure, rien de plus. Je désinfectais celle-ci avant de la penser et de lui dire sur un ton neutre et pourtant mélodieux de sagesse et de tranquillité.

“Voilà, ce n’étais pas si grave, soit prudente maintenant.”

Elle me sourit en soufflant un “Merci sensei” Puis elle se leva et quitta l’endroit. Je me redressais et m’assoyais à mon bureau en feuilletant le dossier médical des élèves. Ont cogna à nouveau, je tournais mon visage vers la porte en soufflant un “entrer” très respectueux en toute connaissance de la personne qui se trouvais derrière celle-ci.

Cela faisait longtemps que Shuko était absente tout en étant présente. Ces derniers temps, il était devenu très rare de la voir, elle s'enfermait dans son bureau et y restait pour la journée. Une fois que tout le monde était couché ou en cours, elle s'en retournait dans sa chambre et ainsi personne ne la voyait jamais. C'était à se demander si elle était toujours là. Mais elle continuait de veiller sur l'internat, mine de rien, depuis son bureau. L'internat Ibichi... c'était la seule chose qu'il lui restait, alors elle veillerait à ce que rien ne vienne perturber son existence. Paradoxalement, alors qu'elle n'aimait pas penser à son passé, l'internat Ibichi était une trace de son passé. Un passé dont elle ne parviendrait pas à se défaire. Un passé qui lui avait tout donné, mais qui par la suite lui avait tout repris... à l'exception de l'internat. Il lui arrivait fréquemment de repenser à ses jeunes années, de regretter ses actes. L'internat était le témoin de ses actions passées. Il était né des erreurs qu'elle avait fait dans sa jeunesse. Et étrangement, c'était aussi le seul moyen qu'elle avait pour rattraper ses erreurs. La vie était étrange parfois... faite d'opposition, de faits paradoxaux et pourtant cohérents... Dans tous les cas, la vie n'avait pas été tendre avec Shuko, et même si elle n'avait pas toujours fait les bons choix, elle n'avait déjà que trop payé.

Enfin, aujourd'hui, même si elle n'avait plus confiance en ce que lui réservait l'avenir, elle continuait de vivre, animée par le seul désir de protéger l'internat qu'elle avait bâti et qui témoignait de son passé. L'avenir ne lui réservait rien de plus que le présent. Elle resterait ici à jamais, les immortels ne pouvant mourir. Bien qu'étant hunter, elle avait trouvé le moyen de se rendre immortelle. Alors elle vivrait éternellement, veillant inlassablement sur son établissement. Que pourrait-elle faire d'autre? Cela faisait bien longtemps qu'elle ne se souciait plus du vide de son cœur, qui LA cherchait, qui cherchait cette personne si chère qui n'était plus là et qui lui manquait tellement. Son cœur resterait vide à jamais, c'était son châtiment. Auparavant, elle se demandait souvent si elle devait vraiment continuer à payer toute sa vie pour des actes qu'elle avait commis et qu'elle regrettait. Il lui semblait déjà avoir remboursé sa dette. Mais finalement, elle était arrivée à cette conclusion : rien ne pourrait jamais réparer ses fautes et elle devait continuer à vivre de cette manière, à savoir vivre reclus dans cet internat sans chercher à connaître le bonheur de nouveau. Elle n'était en aucun cas heureuse, mais cela faisait bien longtemps qu'elle le cachait au fin fond d'elle-même, sans jamais rien montrer, sans jamais se plaindre.

Bref, c'était aujourd'hui que devait arriver le nouveau médecin, Marcus Smith. C'est donc le jour qu'elle choisit pour sortir de son bureau et montrer à tous qu'elle était encore là. Elle se rendait à l'infirmerie, afin de souhaiter la bienvenue à ce nouveau membre du personnel. Encore un vampire. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus aucun soucis à travailler aux côtés de ceux qui étaient censés représenter les ennemis des gens de sa race. Au contraire, elle avait appris de ses erreurs et désormais, à ses yeux, toutes les races avaient la même importance et les mêmes droits. C'était cette valeur, le respect d'autrui, qu'elle tentait d'inculquer à ses élèves au travers de cet internat. C'était la mission qu'elle donnait à ses professeurs.

Elle était arrivée devant la porte de l'infirmerie. Une jeune humaine venait d'en sortir. Shuko attendit quelques secondes avant de frapper. Elle entendit qu'on lui disait d'entrer d'un ton respectueux, et elle ouvrit donc la porte. Elle referma la porte derrière elle et s'approcha un peu du bureau du nouveau médecin en le saluant d'un ton respectueux et d'un sourire neutre qui la rendait étrange :

«Je vous souhaite la bienvenue à l'internat Ibichi, M. Smith. J'espère que vous resterez longtemps parmi nous. Nous avions grand besoin d'un médecin. Si vous avez le moindre soucis, n'hésitez pas à frapper à mon bureau. Vous avez tout ce qu'il vous faut? Les dossiers médicaux des élèves, les instruments de médecin...? »

Shuko n'était pas très bavarde, mais n'était pas asociale. La preuve, elle était venue pour souhaiter la bienvenue à ce monsieur Marcus Smith. Elle ne faisait pas cela souvent.

Ce fameux Marcus Smith avait une apparence pour le moins effrayante. D'ailleurs, il avait plaisanté lors de son embauche en disant que cela éviterait peut-être aux élèves de se blesser trop souvent. On ne pouvait pas dire qu'il avait l'allure d'un médecin banal. Mais c'était toute l'originalité de l'internat Ibichi : il était composé de gens étranges...

(Je suis extrêmement désolé pour le temps que cela m’a pris)

La directrice comme je le pensais entra dans mon bureau. Nous nous étions rencontrer brièvement lors de mon embauche et je remerciais l’originalité de l’établissement pour sa composition, sinon je n’aurais surement jamais été pris. De plus, mademoiselle Shuko faisait preuve d’une grand ouverture d’esprit, puisqu’elle n’avais pas une seul fois cligné des yeux en sachant que j’étais un vampire qui côtoierais le sang en permanence dans mon métier et qui possédais un allure douteuse. Soit naïve ou intuitive, cette femme m’avais donner ma chance. Elle commença par me souhaiter la bienvenue et d’espérer que je resterais longtemps dans l’établissement. Mon jeune maître m’avais souvent dit que l’établissement était dépourvue de médecin et que cela rendais la tâche plutôt ardus pour les problèmes médicaux. Surtout que le fait que je sois un médecin et non seulement un infirmier rendais la chose encore plus utile pour tout problème. Je n’avais pas pour autant demander un salaire plus élever pour mon titre plus haut, simplement le fait qu’on me fournisse le matériel requis.

“Je vous remercie pour votre accueille madame la directrice, cela me fais extrêmement plaisir d’avoir votre visite de si bon matin.”

Je prenais une pose et je replaçais rapidement les feuilles que j’avais commencer à parcourir avant de me redresser de sur ma chaise pour venir accueillir d’une façon plus civiliser celle qui dirigeais l’endroit. Je lui présenta une chaise de la main avant de souffler avec un mince sourire charmant, habitude de majordome forcément.

“N’hésiter pas à vous asseoir si vous souhaitez être plus confortable et pour répondre à vos attente, je puis vous confirmer que je resterais longtemps en ses lieux et que l’équipement que je désirais est entièrement présente. Toutefois, je me demande la chose suivante… Je possède les dossiers de l’ensemble des élèves, mais il me manque celui des enseignant et personnelle de l’établissement. Ne serait-il pas préférable en cas de problème que j’ai en ma possession ses dossiers? Je comprend que certain se vois mal à l’aise de remettre leur dossier, mais mon métier est après tout basé sur la confidentialité avant tout.”

En parlant à celle-ci je remarquais à ses yeux une sorte de fatigue, une sorte de reproche ou de remord. Il y avait quelque chose qui semblait la vidé littéralement de son énergie. Ce pourrait-il que même la directrice de cette établissement est quelque problème d’ordre plus grave que médicaux? Une fois qu’elle mut répondu je lui demanda alors, toujours d’une voix respectueuse.

“Tout va bien madame la directrice? Je vous sans légèrement troubler…”

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