Solitaire dans une cour bondée ? [Libre]

Internat Ibichi… Je contemplais cette immensité de mon regard engloutis par la colère, je méprisais ce lieu. Bientôt, mon plan sera mis-à jour et plus jamais humain et vampire de cohabiterons. Plus jamais aucune races ne cohabitera ensemble. Une rancœur pesant dans mon âme et pourtant un visage angélique souriant au passant, je m’avançais sur le terrain de l’établissement. Ce vague terrain, ces sourire, ces gens, je les tiendrais tous dans le creux de ma paume avant dit refermer les doigts. Tous faible, vide de sens, vide d’intérêt. En m’avançant toujours de plus en plus loin, je sentais les regards jaloux des hommes, les regards émerveiller des femmes. Un visage aussi beau que les être céleste et pourtant un cœur aussi sombre que le vide interstellaire. Mon apparence est pour moi un arme mortel, elle n’est rien qui puisse m’en rendre fière ou heureux, simplement encore plus vil et profiteur. Le silence tordais mon esprit saugrenu et laissais aller mon imagination démente.

En prenant une profonde inspiration, fermant les paupières une voix me parvins. Comme le souffle du vent, une langue lointaine, que je n’avais pas entendu depuis longtemps. J’avançais toujours vers la provenance de se son, les yeux clos et comme seul guide mon ouïs. Bientôt, je sentis contre mon visage les caresses des longues feuille tombante d’un sol pleureur. J’ouvris mon regard hypnotique pour le posé sur la silhouette de celle qui laissais couler hors de ses lèvres, dans une boucle continue, le chant mélodieux. Aussi silencieux que ce vent que personne n’écoute jamais, je restais aussi droit qu’une statu de marbre, je la regardais chanter et je ne l’interrompue sous aucune raison. Mon corps était droit parmi les feuilles dansante, le vent emportais quand à lui les mots. Soudainement, je sentis qu’elle s’aperçu de ma présence, puisque sont chant se termina. Un sourire rayonnant et pourtant simple couvrit mes lèvres, puis je souffla de ma voix mélodieuse un simple:

“Ravissant…”

J’attendis un court moment avant de reprendre la parole en soufflant toujours sur le même ton harmonieux.

“Veuillez me pardonner si je vous ai interrompu d’une quelconque façon Milady.”

Si j’avais été un personne typiquement normal, j’aurais probablement perçu cette jeune femme, comme étant une simple humaine. Des cheveux blonds, un teint pâle, mais animé de la rougeur du sang. Un corps frêle et des expressions rapporter à cette race faible. Cependant, je ne suis pas un être normal et voir la vérité derrière la chaire des individus est une de mes spécialité. Je voyais très bien qu’elle n’était pas une humaine avec une grande beauté. Je voyais parfaitement, par sa façon de chanter une langue ancienne et par cette sorte d’émanation qui se dégage d’elle, qu’elle doit-être hunter ou démone. Mais, encore une fois en vue de sa réaction à mon égard, le choix hunter était à retirer. Elle ne pouvait donc qu’être démone. Il va de soit que le fait de voir un rouge colorer les joues de celle-ci me laissa surpris. Il était bien rare de pouvoir rencontrer une démone rougissant.

Elle me dit que les chansons avaient toujours une fin malgré les refrains sans fin. Je ne pouvais qu’être d’accord avec cette affirmation, mais rien ne justifiais la moindre parole à cette phrase. Je continua de la regarder de mon regard perçant. La couleur bleu du ciel et le mauve empoissonné de mes pupilles dansaient ensemble, reluisant d’intérêt. Cette jeune femme captivait un intérêt certain. Elle me dit alors que si j’avais apprécier l’écouter elle, elle avait apprécier la fredonner. En vue du sourire qu’elle me gratifia je lui rendis l’un de mes plus beau sourire avant de demander en reprenant un visage aussi neutre que toujours.

“Si cela ne vous ennuis pas… Puis-je en écouter une autre? J’aime entendre votre voix.”

Je m’approcha légèrement, sans pour autant pénétré dans la barrière invisible et privé des gens. Afin de faire preuve de respect, tout comme elle, je m’assis sur le sol nos regards finalement à une hauteur pratiquement égale. Je n’avais plus besoin de courbé la tête pour la regardé et elle n’avais plus besoin de la redressé. Tout en m’assoyant je soufflais toujours sur le même ton calme.

“N’hésiter pas à me dire si je vous dérange, je ne prendrais pas plus de votre temps.”

Je devais tout de même me montrer prudent. Même si j’avais un intérêt certain et que cette jeune fille pourrait-être une aide considérable pour mon plan, je devais savoir si nous avions la même onde de pensée envers l’établissement. Le vent soufflais toujours aussi fort, mais la chaleur rendais celui-ci supportable. J’attendis silencieux les réponse qu’elle me fournirait, tout-en plongeant mon regard directement dans le sien.